C'était prévisible, les morceaux du grand puzzle montréalais se remettent lentement en place depuis le retour du PDG Eric Perron, et même si la progression peut paraitre un peu confuse aux yeux de certains, la direction semble satisfaite de ce qui est accompli jusqu'à présent, tant sur le terrain qu'au 2ème étage du Griffin's Field.
Les Griffins viennent de remporter un 3ème match à la maison, cette fois au compte de 24-10 contre les Kodiaks de Vancouver. Mieux encore, depuis un mois Lyndon Crawford semble enfin à son aise dans les nouvelles pages du cahier de jeu offensif, lui qui totalise six passes TD au cours des trois derniers matchs. Rappelons-nous qu'il était toujours en quête de son premier majeur aérien après le premier quart de saison. Le jeu au sol surprend suffisamment l'adversaire pour gruger plus de 150yds par match, l'ajout de solides vétérans dans la secondaire permet d'amenuiser les failles sur le front défensif et les unités spéciales ajoutent une dimension qu'il n'y avait pas auparavant à Montréal.
Ça, ce sont les bonnes nouvelles.
Même si les cinq revers en première moitié ont été encaissés contre des formations qui totalisent un dossier de 27-12, les Griffins cherchent encore une première victoire sur la route. Et des matchs à l'extérieur, il y en aura cinq qui les attendent en deuxième demie. Vrai que Crawford semble plus à l'aise depuis quelques matchs, mais cette confiance est fragile, et les coordonnateurs défensifs adverses ont eu tout le loisir d'étudier les matchs précédents pour mieux répondre au système offensif montréalais. L'entraineur-chef sait parfaitement que son troisième rideau demeure sensible, surtout lorsque l'ennemi lui présente deux ou trois receveurs de premier plan, comme de fut le cas à Carson City ou contre Jackson. Heureusement que l'arrivée de Troy Grace (4 interceptions) a eu un impact immédiat car on ne peut que constater que Lincoln Leask a clairement ralenti et il pourrait s'agir de ses derniers matchs à Montréal.
Satisfaisant... à demi
